Ce blog est décalé! C'est pour celà qu'il est
Ce blog est décalé! C'est pour celà qu'il est différent de mon autre blog consacré à tous les aspects de ce que l'on a coutume d'appeler "le plus beau jour de notre vie". Vous remarquerez que je n'emploie pas le mot "mariage", car si pour certaines d'entre nous c'est le cas, pour d'autres, de plus en plus nombreuses, ce plus beau jour est celui où l'on fête avec familles et amis notre PACS ou tout simplement notre vie commune, et dans tous les cas, l'on se fait belle...
Mais comme tout événement d'importance, il arrive parfois qu'un petit grain de sable vienne perturber notre organisation pourtant préparée avec soin plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l'avance...
Pour moi, ce petit grain de sable fût une entorse!
Tout était prêt pour fêter notre union. Rien n'avait été laissé au hasard. Les invitations, l'ordonnancement de la cérémonie, les agapes et la fuite des mariés. Tout... sauf l'imprévisible.
Et cet imprévisible eut lieu dans un lieu improbable lors de l'essai de ma robe chez Pronovias. Tout était impeccable et vint le moment d'essayer mes chaussures ( le modèle Toumtoum de Georgia Rose...). Emotion? Distraction? Je ne sais pas exactement, mais toujours est il qu'après avoir enfilé l'escarpin gauche, et au moment d'enfiler le droit, je manquais mon coup! Au lieu de glisser mon pied à l'intérieur, je me suis appuyé sur le bord de la chaussure et elle a basculé sur le côté... Ma cheville s'est tordue au point que la malléole a touché le sol et aussitôt une décharge de cent mille volts a traversé ma cheville. C'était atroce!
Et comme en pareil cas, après la douleur, les larmes, le souffle coupé, la nausée, ma cheville reprit ses esprits. Dix minutes plus tard, dame Douleur s'était évanouie dans la nature et j'ai sincèrement pensé que ce n'était rien. Je n'avais plus mal, je pouvais remuer mon pied, je pouvais marcher, pas la moindre gêne...
D'ailleurs, j'ai pu faire quelques emplettes de dernière heure et Dieu sait qu'à Paris, il faut marcher!
Mais quelques heures plus tard, je dus déchanter. Avec Sarah, nous étions allé déjeuner dans un petit restau sympa du côté de Montparnasse. Tout s'était bien passé, nous avions beaucoup ri et même l'addition (salée) ne m'avait pas fait faire la grimace. Comme d'hab, en fille dynamique, je me suis levée d'un bond... et rassise aussitôt! Ma cheville venait de se rappeler de quelque chose.
Sarah ne put se retenir : "Oh, ma pauvre, t'as vu ta cheville!". En fait, je n'avais plus de cheville, mais une balle de tennis en lieu et place de la malléole. Portant de ravissantes sandales plates, je ne m'étais pas rendu compte que ma cheville avait doublée de volume. En tout cas, ce qui était clair, c'est que je ne pouvais plus poser le pied par terre. Impossible de faire un pas!
J'avoue que je n'avais pas envie de me faire remarquer plus que nécessaire et me faire embarquer par des pompiers même beaux garçons, j'en avais pas envie plus que çà! Sarah alla jusqu'à la pharmacie du coin et me ramena une paire de cannes anglaises. J'en avais déjà eu quand j'étais au lycée et ça ne me faisait pas peur. De fait, celà me rendit les choses plus faciles.
Je me rendis compte avec effroi que j'étais à J-4 du jour fatidique. Certes j'étais sûre de n'avoir rien de cassé mais je savais que même s'il ne s'agissait que d'une banale foulure, j'en avais au moins pour deux semaines. Sarah ne me disait rien, sans doute parce qu'elle ne voulait pas en rajouter à mon inquiétude, mais elle se doutait qu'un souvenir récent m'étais revenue à l'esprit. Un an plus tôt, Sarah s'était elle-même foulée la cheville alors que nous passions ensemble nos vacances sur la Costa Brava. Je me souvenais de son pied gonflé, de l'hématome qui était sorti avant de prendre toutes les couleurs de l'arc en ciel, de son impossibilité à se déplacer sans se servir de béquilles. Sans compter qu'elle ne pouvait pas se chausser!
Je fis un détour par les urgences. "Rien de grave mademoiselle, ce n'est qu'une simple entorse" me dit la petite interne après que je sois passée par la case radio. "Oui, rien de grave, sauf que je me marie dans quatre jours" lui répondit-je. Elle en étéit désolée mais elle fût claire : " Ca va degonfler très vite, mais sincèrement vous ne pourrez pas poser votre pied avant une bonne semaine!"
Il est des moments où mieux vaut voir les choses avec lucidité et surtout sans flancher.
Je fus affirmative devant mes parents et mon chéri éplorés plus que moi (!): pas question de repousser la date! Après tout, si j'avais été une handicapée physique,aurais-je pour autant renoncée à me marier?
Je me suis mariée le jour dit et ce fût effectivement le "plus beau jour de ma vie"!
Il ne faut pas croire, nombre de personnes doivent faire face à un problème physique à quelques jours de la cérémonie. Une grippe, une crise de foie, un bras en écharpe. Disons que si le problème se situe au membre inférieur c'est plus compliqué. Masi le plus embêtant c'est lorsqu'il s'agit d'un pied. Problème d'appui et problème de chaussage. Si on peut naviguer sans trop de problèmes avec une attelle au genou ou un orteil cassé, il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit d'une entorse fraiche!
Ne croyez pas pour autant que ce qui m'est arrivée est anecdotique: une union sur 200 est marqué par un problème de ce genre, et dans la majorité des cas, c'est la femme qui est concernée. En France, on est peu habitué a diffuser ses photos de mariage sur le net, mais ailleurs et notamment dans les pays anglo-saxons c'est monnaie courante. En parcourant le net, vous verrez que bien des mariées avaient un problème de cheville.
Il y a de fortes chances que si vous êtes sur cette page, c'est que vous êtes concernée et que vous êtes en recherche de trucs et autres astuces. Je vais me faire un plaisir de vous documenter. Sachez aussi qu'il n'y a pas que pour le plus beau jour de votre vie que mes conseils pourront être reproduits et que ça peut être valable pour toute autre grande occasion.
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a suivre
